EXPOSITION

Odile Marchalot présente des céramiques très originales : des totems, en partie réalisé selon la technique du raku. Aussi en céramique, des bols, des vases et des assiettes.
Et elle a accroché aux murs des gravures abstraites.

Odile Marchalot, qui est désormais implantée à Aignan, a suivi une formation aux Beaux-Arts de Bordeaux, elle s’est orientée vers la céramique avant de découvrir la gravure. Pour elle, les travaux de céramique aboutissent à de la sculpture qui s’adapte partout à partir de grès cuit à 1 280°. « Au départ, j’ai réalisé des tubes afin de sélectionner les couleurs. Je les rangeais dans des caisses jusqu’au moment où j’ai eu l’idée de les enfiler sur des tubes pour les décorations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur… Je n’ai pas de hiérarchie dans les couleurs, je réalise un émail de grès avec des couleurs produites grâce à des oxydes métalliques. »

Les effets offrent des couleurs estivales très jolies. « Chaque colonne a sa personnalité en couleurs, c’est une œuvre unique. Bref, c’est ma signature avec l’aboutissement d’une recherche qui m’a permis d’accéder à cette liberté. »

Parallèlement, des gravures sont accrochées aux cimaises. « J’ai découvert la calligraphie aux cours du soir à Caen. Quand je n’ai pas les mains dans la terre, je suis à la presse, j’ai toujours besoin de la matière, c’est ainsi que le résultat est parfois gaufré. Je travaille en m’amusant, avec plaisir, entre le geste et la matière. Puis, le feu magnifie parfois mon travail, là, c’est une belle surprise. »

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