On distingue 3 dénominations pour l’Armagnac, le Bas-Armagnac, la Ténarèze et le Haut-Armagnac. Depuis 2005, une quatrième appellation est née : Blanche-Armagnac.
Il ne tire pas son nom d’une ville, contrairement au Cognac. Armagnac désigne la famille souveraine pendant cinq siècles, du comté du même nom. L’Armagnac est la plus ancienne eau-de-vie de France. Connu au Moyen Âge pour ses vertus thérapeutiques, l’Armagnac prend tout son essor au XVIIème siècle pour devenir un véritable produit de consommation.
Obtenu par la distillation de vin blanc dans un alambic armagnacais, et mis en vieillissement de longues années en fûts de chêne avant d’être commercialisé, il est proposé en assemblages (de plusieurs eaux-de-vie issues de plusieurs récoltes, ou, spécificité armagnacaise, en millésimes (une seule et même année de récolte).
La particularité des vins blancs utilisés pour la fabrication de l’armagnac, est leur fermentation naturelle (processus qui transforme le sucre en alcool), sans ajout de sucre. Cela donne un vin acide et peu alcoolisé, qui conserve sa fraîcheur et ses arômes jusqu’à la distillation simple (double distillation pour le cognac).
L’eau-de-vie est ensuite vieillie en fût de chêne gascon pendant un minimum d’une année. Puis, l’armagnac peut être composé d’un assemblage de plusieurs eaux-de-vie de différents crus et âges, ou millésimé (à partir de vins blancs de la même année). Cette eau-de-vie noble est fabriquée en petite quantité, car elle nécessite un savoir-faire bien spécifique.